Les règles de mesure de la perméabilité à l'air du bâti sont définies par la norme NF EN iso 9972 et son guide d'application FD P50-784. En ce qui concerne la perméabilité des réseaux de ventilation c’est le FD E54-767 et le protocole Effinergie de mesure de l’étanchéité à l’air des réseaux qui s’appliquent. L'interprétation de ces règles est validée par le Ministère en lien avec le CEREMA, centre d'expertise sur le sujet. Le site du CEREMA et sa FAQ dédiée vous permettent d’accéder à l’ensemble des questions-réponses sur le sujet.

PermeabiliteAirMesure 64x64L'étanchéité à l'air - Généralités

Réponse : Oui, cette mesure est obligatoire pour tout type de logements mais elle n'est pas obligatoire pour le tertiaire de plus de 3 000 m². Elle doit permettre de vérifier que les objectifs fixés pour le projet en terme de perméabilité à l’air sont bien atteints.

>>Voir les exigences de nos différents labels.

L'étude thermique peut être réalisée par le Bureau d'Etudes de leur choix.

Dans le cadre des labels effinergie en construction, le bureau d’études choisi doit être qualifié ou certifié.

En revanche, concernant le test d'étanchéité à l'air, il doit être obligatoirement effectué par un opérateur autorisé, ayant la qualification Qualibat 8711, dont la liste est disponible ici : Liste de professionnels

Par soucis de neutralité, l’entreprise réalisant l’étude thermique et celle réalisant la mesure de perméabilité doivent être totalement indépendante.

 

Depuis le 1er janvier 2011, Qualibat a la responsabilité de valider la compétence des mesureurs de perméabilité à l’air qui seront autorisés par le Ministère. Pour cela, les opérateurs doivent obtenir la qualification 8711 « Mesureur Bâtiment ». L’attribution de cette qualification permet d’obtenir l’autorisation du Ministère en charge de la Construction pour réaliser des mesures de perméabilité à l’air dans le cadre des labels Effinergie et de la RT 2012.

Procédure de qualification : Pour faire une demande de qualification auprès de Qualibat, il est nécessaire de télécharger le dossier de demande directement sur le site de Qualibat : https://www.qualibat.com/bibliotheque/bibliotheque-technique/

 

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Neuf simulations avec le moteur de calcul réglementaire 2005 ont été réalisées sur des projets réels(*). Le gain obtenu sur les consommations de chauffage si l’étanchéité était excellente(**) va de 0,6 à 16,5 kWhep/an.m² : cela dépend du climat, du système de ventilation et de la configuration des bâtiments.

En Belgique et en Allemagne, l’impact a été estimé à environ 10 % de la performance énergétique des maisons individuelles(***).

A des fins de comparaison, l’impact d’une bonne étanchéité de l’enveloppe d’une maison individuelle est équivalent à au moins une demi-installation de capteurs solaures pour l’eau chaude sanitaire.

(*)Projet PREBAT PABHI – Etude de la perméabilité à l’air des bâtiments hyper isolés – octobre 2008 – CETE de Lyon, POUGET Consultants

(**)Comparaison réalisée entre des perméabilités par défaut de la RT 2005 et Q4Pa-surf = 0,2 m3/h.m²

(***)Projet européen ASIEPI

 

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Ces bâtiments ne sont pas des bâtiments de logement collectif, une mesure par échantillonnage sur les chambres n'est donc pas conforme à la norme. Pour que la mesure soit conforme à la norme, cf. §5.1.1.4 du GA P 50-784, elle doit être faite sur le bâtiment entier (sauf justification). La mesure doit en particulier être conforme à la norme si une valorisation est faite dans le calcul thermique.

 

GA 2014 : c’est le § 5.1.2.2 qui s’applique.

 

Le FDP 50-784 décrit la manière dont un bâtiment tertiaire doit être mesuré (y compris les bâtiments de grand volume).

Pour être conforme au guide d'application de la norme il faut mesurer le bâtiment dans son ensemble, le mesureur doit vérifier qu'il dispose du matériel nécessaire pour réaliser la mesure vis à vis de la volumétrie du bâtiment et de l'objectif visé.

Ne pas disposer du matériel suffisant (au vu des objectifs) pour faire une mesure globale ne constitue pas une raison pour réaliser une mesure par partie.

 

La mesure par parties ne peut se faire que si le mesureur justifie que la mesure globale n’est pas possible :

  • si des zones sont aérauliquement disjointes,
  • ou si l’ensemble du bâtiment n’est pas soumis à un unique objectif de perméabilité,
  • ou s’il est impossible d’assurer une pression uniforme dans le bâtiment pendant l’essai.

S’il le justifie, le mesureur peut donc réaliser une mesure par parties, mais il doit mesurer l’intégralité du bâtiment, et faire une moyenne pondérée par l’Atbat pour obtenir le Q4Pasurf global

Dans ce cas deux possibilités se présentent :

1/ Le plus probable : deux études thermiques ont été réalisées ou bien les deux zones sont considérées comme deux bâtiments différents dans une seule étude thermique.

Dans ce cas il est possible d'entrer dans le calcul thermique deux valeurs de perméabilité. La valeur pour la partie résidentielle peut être obtenue par échantillonnage.

2/Le moins probable : les deux zones sont considérées dans l'étude thermique dans le même bâtiment.

Dans ce cas il est possible d'obtenir la valeur de la perméabilité pour l'ensemble du bâtiment en faisant une moyenne pondérée par les surfaces de parois froides hors plancher bas. La valeur de la perméabilité pour la partie résidentielle pouvant être obtenue par échantillonnage et celle pour le tertiaire par une mesure de la zone dans son ensemble.

Par ailleurs, si les deux zones sont aérauliquement liées une mesure du bâtiment dans son ensemble est possible.

 

GA 2014 : c’est le § 5.1.2.3 qui s’applique.

 

Les retours de l’Observatoire BBC montrent que 91% des rénovations de logements collectifs sont réalisées en intervenant sur au moins 5 postes de travaux. Ces rénovations, largement majoritaires, sont considérées, dans ce paragraphe des règles techniques, comme « complètes ». Néanmoins, quand les travaux n’incluent que l’isolation par l’extérieur (des murs, terrasses, toiture et sous faces de planchers) et le remplacement des menuiseries extérieures le projet sera considéré comme une « rénovation clos couvert ». Cette distinction s’opère considérant que certains travaux ne permettront hélas pas d’avoir une action optimale sur le niveau d’étanchéité à l’air.
 

ventillation_mesureMesure de l’étanchéité des réseaux de ventilation

 

Si le caisson n’est pas facilement déconnectable, la mesure peut être réalisée :

  • à une bouche ; ou
  • à un caisson collecteur ; ou
  • au rejet du caisson d’extraction

Dans le cas où la mesure intègre le caisson  de ventilation, le débit de fuite du caisson est soustrait du débit mesuré qvlmesuré. La part des fuites due au caisson est prise égale à une valeur forfaitaire ou une valeur spécifique justifiée dans le cadre d’une certification du caisson. La valeur forfaitaire de la part des fuites due au caisson est donnée par la formule suivante :

Qfuitecaisson = min (α ; β x qvlmesuré)

Où :

α est égale à 0,0015 m3/s ;
β est égale à 0,25.
Le rapport d’essai signale que la mesure d’étanchéité induit le débit de fuite du caisson et mentionne la correction effectuée.

 

Les projets, pour lesquels un système de ventilation mécanique basse pression est utilisé, devront effectuer des mesures de QAI, suivant le paragraphe 7.1.2 de nos règles techniques 

Ces systèmes ne peuvent en effet pas être contrôlés avec le protocole Promevent.

Ces mesures de QAI devront être réalisées en période d'occupation normale.

Concernant la mesure de perméabilité à l'air des réseaux aéraulique (paragraphe 6 des règles techniques), les systèmes de ventilation mécanique basse pression n'ont pas à réaliser de test.


 

PermeabiliteEchantillon 141x130Les tests d'étanchéité par échantillonnage

 

Lors des tests d'étanchéité à l'air sur des logements collectifs ou maisons individuelles groupées, il n'est pas toujours obligatoire de réaliser un test pour chaque logement.

Pour plus d’informations le CREMA a recueilli les questions les plus fréquentes et les regroupe sur sa FAQ. :

 

Les règles d'échantillonnage ne sont pas applicables à des maisons n'ayant pas le même permis de construire, même si ces maisons sont identiques.

 

Si la moyenne pondérée suite à la mesure dans 3 ou 6 appartements (choisis par échantillonnage) ou si une des 3 mesures sur des MI groupées conduit à une non conformité.


 

Si les tests dans l'échantillon n°1 ne sont pas conformes :

 

  • le MO doit apporter les mesures correctives nécessaires dans l’échantillon 1 pour que les mesures deviennent conformes, sinon le bâtiment (ou les MI) est déclaré non conforme
  • ET le mesureur mesure un échantillon n°2 totalement différent du premier : il applique la même règle d’échantillonnage mais exclut les logements du premier échantillon.
    • Si les mesures avec l’échantillon 2 sont conformes, le bâtiment (ou les MI) est déclaré conforme
    • Si les mesures sont non conformes, des mesures doivent être faites dans l’ensemble des logements.

GA 2014 : les dispositions à prendre en cas de non conformité des tests sont décrites au § 5.1.2.1.2 du GA 2014 pour ce qui concerne les maisons individuelles, et au § 5.1.2.1.3 B pour ce qui concerne bâtiments résidentiels collectifs.

 

Pour une mesure par échantillonnage d’un bâtiment résidentiel collectif :

  • Saisir une ligne par appartement mesuré ;
  • Utiliser une référence de rapport différente pour chaque appartement mesuré ;
  • Utiliser le même identifiant bâtiment pour tous les appartements mesurés.

Pour une mesure par échantillonnage de maisons individuelles groupées :

  • Saisir une ligne par maison mesurée ;
  • Utiliser une référence de rapport différente pour chaque maison mesurée ;
Utiliser un identifiant bâtiment différent pour chaque maison mesurée.

 

- au § 5.1.1.2, les termes "ensemble" ou "sous-ensemble" désignent des maisons ayant le même permis de construire.

- au § 5.1.1.3.1, le terme "ensemble" désigne un bâtiment. L'échantillonnage se fait par bâtiment, même si plusieurs bâtiments font partie d'un groupe de bâtiments ayant le même permis de construire.

Dans le cas des MI groupées, les règles d’échantillonnages décrites dans le GA P50-784 précisent que seules trois maisons (sélectionnées en fonction de leur architecture) peuvent être mesurées. L’échantillonnage ne peut porter que sur un ensemble de maisons ayant le même objectif de perméabilité à l’air.

Pour un même permis de construire, il faut donc considérer autant de sous-ensembles de maisons qu’il y a d’objectifs de perméabilité différents à atteindre. L’échantillonnage s’effectue alors séparément pour chaque sous-ensemble.

Pour les sous-ensembles composés d’une, de deux ou de trois maisons, la totalité des maisons doit être mesurée. Pour les sous-ensembles comportant plus de trois maisons, l’échantillonnage s’effectue conformément au GA P50-784.

 

GA 2014 : les règles d’échantillonnage sont décrites au § 5.1.2.1.2 du GA de 2014.

 

Il est toujours possible de choisir de mesurer le bâtiment dans son ensemble plutôt que par échantillonnage et d'utiliser la valeur obtenue pour justifier de l'étanchéité à l'air du bâtiment dans le cadre d'un label ou pour le calcul thermique.

Néanmoins cette mesure peut s'avérer pénalisante si le bâtiment comporte un ascenseur, une gaine gaz et/ou un parking.

Question mise à jour le : 26/11/2019

Dans le cas d’un immeuble entièrement et uniformément rénové la perméabilité à l’air du bâtiment peut être évaluée en appliquant les règles d’échantillonnage définies dans le Guide d’application (FD P 50-784) de la NF EN ISO 9972.

Pour les maisons individuelles groupées faisant l'objet d'une rénovation dite "globale", les règles d'échantillonnage définies dans le FD P50-784  au § 5.1.2.1.2 s'appliquent à condition de satisfaire simultanément aux 4 critères suivants :

  • objectif de perméabilité à l'air identique;
  • permis de construire identique;
  • construction initiale identique notamment en termes de gros oeuvre, charpente/couverture, isolation et équipements;
  • travaux de rénovation et méthode utilisée uniformes.

En cas de rénovation partielle, la règle d'échantillonnage décrite au § 5.1.2 s'applique alors à chaque tranche livrée indépendamment tout en respectant simultanément les 4 critères énoncés ci-dessus.

Dans tous les autres cas de figure, les règles d'échantillonnage ne s'appliquent pas.

L'échantillonnage se fait par bâtiment (même si les bâtiments ont le même permis de construire). Vous devez sélectionner pour chaque bâtiment :

- 3 logements s'il en compte moins de 30

- 6 logements s'il en compte plus de 31

Par exemple, dans le cas d'une opération de 4 bâtiments collectifs comptant chacun 10 logements, vous devez sélectionner (conformément aux règles techniques) 3 logements par bâtiment. Vous devez donc réaliser 4*3=12 mesures au total.

2ème exemple : un permis de construire regroupe 5 bâtiments de logements collectifs avec 9 appartements chacun et 15 maisons individuelles. Vous devez mesurer 3 logements (sélectionnés selon les règles d'échantillonnage) dans chacun des 5 bâtiments collectifs et vous devez mesurer 3 des maisons individuelles soit au total 5*3+3=18 mesures.

Le raisonnement se fait par bâtiment, en cas de doute sur les limites du bâtiment (cas de bâtiment avec plusieurs entrés) vous devez vous reporter à l'étude thermique pour déterminer le nombre de bâtiment. En règle générale un bâtiment à plusieurs entrées ne constitue qu'un seul bâtiment.

 

GA 2014 : tous les bâtiments doivent être mesurés. Les règles de mesurage des bâtiments collectifs résidentiels sont décrites au § 5.1.2.1.3 du GA 2014.

 

Une mesure par échantillonnage ne permet de valider que les maisons terminées au moment de la dernière (troisième) mesure.

En cas de livraison par phases le maître d'ouvrage a donc deux possibilités :

1/ Attendre que l'ensemble des maisons couvertes par le permis de construire soit terminées.

Dans ce cas, le mesureur peut déroger, pour la dernière maison mesurée, aux règles strictes d'échantillonnage et mesurer cette troisième maison dans la dernière phase.

Dans ce cas, cette dernière maison mesurée doit être celle pour lequel le rapport (Pm+PVm)/Shm est le plus grand parmi les maisons de la dernière phase uniquement.

Si cette option est choisie, le label pour l'ensemble des maisons du permis groupé ne peut être obtenu qu'après la dernière mesure, c'est à dire à livraison de la dernière maison concernée par le permis.

2/ Valider les maisons par phase en appliquant les règles d'échantillonnage pour chaque phase (3 mesures par phase)

 

GA 2014 : "En cas de livraison par tranches d’un bâtiment résidentiel collectif et/ou d’un ensemble de maisons individuelles groupées, la mesure peut être effectuée par tranche. La règle d’échantillonnage décrite au § 5.1.2 s’applique alors à chaque tranche livrée indépendamment et non au bâtiment complet ou à l’ensemble des maisons".

 

Le paragraphe 5.1.1.3.2 du guide d'application GA P 50-784 détaille la convention de calcul de la perméabilité à l'air globale du bâtiment à partir de mesures sur un échantillon. La valeur calculée peut être utilisée dans un calcul thermique.

GA 2014 : c’est le § 5.1.2.1.3 B qui s’applique pour le GA de 2014.

 

 

PermeabiliteAirCalcul 64x64Les méthodes de calcul de l'étanchéité à l'air

Pourquoi une pression de 4Pa?Le bâtiment est soumis, en moyenne, à une différence de pression avec l'extérieur comprise entre 0 et 10 Pa. Cette différence de pression est due au système de ventilation, à la différence de température entre l'extérieur et l'intérieur et à la pression du vent sur les façades.Dans le calcul réglementaire le coefficient "n" de la loi de puissance est fixé à 2/3. Choisir un indicateur à 4 Pa (plutôt qu'à 50Pa)permet donc de déterminer les débits d'air aux quels est soumis le bâtiment en condition normale de fonctionnement avec plus de précision.

Pourquoi diviser par l'Atbat et non par le volume?

Trois raisons à ce choix :

- Le volume n'est pas une entrée du calcul thermique (contrairement à l'Atbat), diviser par le volume obligerait l'opérateur à le calculer systématiquement. Or des tests ont montré que sur un même bâtiments deux mesureurs peuvent obtenir des résultats très différents sur l'estimation du volume (de l'ordre de 20-30% de différence).

- L'Atbat est évalué par le bureau d'étude mais si cette surface est surestimée, cela est certes avantageux pour le Q4Pasurf mais cela est pénalisant pour le reste du calcul thermique.

- Les déperditions ont lieu au niveau de l'enveloppe du bâtiment il est donc logique de ramener le débit de fuite par m² de surface déperditive

La commission d’autorisation des mesureurs et le Club perméabilité se sont entendus pour tolérer une différence de +/-3Pa par rapport à la valeur cible (de 10Pa ou de 5 fois la différence de pression à débit nul la plus grande des deux valeurs).

Cela signifie donc que la valeur cible doit être fixée conformément à la norme et que le premier palier obtenu par la mesure doit se situer, à +/-3Pa près, autour de la pression cible.

Il est recommandé de préciser sur le rapport la valeur cible pour le premier point de mesure.

Dans le GA de 2014, il faut prendre en compte le § 5.3.4

La hauteur à prendre en compte est bien la hauteur du logement mesuré et non celle de l’immeuble.

Cette condition permet de s’assurer de l’homogénéité de la pression extérieure sur toute la hauteur du volume mesuré.

Par ailleurs ce critère ne constitue pas un motif de non respect de la norme mais une mise en garde sur la difficulté d’obtenir une pression à débit nul satisfaisante dans ce cas.

GA 2014 : ce critère disparait dans le GA de 2014.

Différentes valeurs de pression de référence et différents types d'orifices peuvent être retenus pour exprimer cette surface. Il est important de préciser les conventions retenues car elles influent beaucoup sur le résultat final.Ce texte est extrait du guide "généralité et sensibilisation sur la perméabilité à l'air" disponible :

Généralités et sensibilisation sur la perméabilité à l'air (PDF) CETE - Lyon sur la perméabilité à l'air (PDF) CETE - Lyon

Ou plus précisément, quelle est la formule pour passer de l'indicateur n50en l/h à l'indicateur Q4pa_surf en m3/h.m2?

Q4pa_surf = (4/50)n. ( V/ATbat ) . n50

où : 
- Q4pa_surf (m3/h.m2) : débit de fuite pour ΔP = 4 Pa par m² de parois déperditives hors planchers bas;
- n : exposant de l'ecoulement égal à 2/3 par défaut;
- V (m3) : Volume soumis à l'essai;
- ATbat : surface déperditive au sens de la RT 2005 (AT) hors planchers bas;
- n50 (l/h) : débit de fuite pour ΔP = 50 Pa divisé par le volume soumis à l'essai V

 

Ceci n’est qu’une convention qui n’a pas de conséquence sur les consommations calculées avec le moteur de calcul réglementaire (méthode Th-CE de la RT 2005 et méthode Th-BCE de la RT 2012). En effet, seul le produit Q4Pa-surf . ATbat est exploité dans les calculs.

Q4Pa-surf (m³/h.m2) : débit de fuite pour ΔP = 4 Pa par m² de parois déperditives hors plancher bas

Atbat : surface déperditives au sens de la RT 2005 et de la RT 2012 (AT) hors planchers bas.
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Dans le cas d’un bâtiment composé de plusieurs parties non communicantes et sans liaison aéraulique entre elles, la mesure peut être effectuée par parties et une justification précise du recours à cette méthode doit être apportée dans le rapport de mesure. Dans ce cas, la totalité du bâtiment est testée et la valeur retenue dans les calculs thermiques est la moyenne des Q4Pa-surf pondérée par les surfaces déperditives des parties testées, hors planchers bas. Néanmoins cette méthode est pénalisante, car elle comptabilisera deux fois les fuites entre les zones.

L’idéal est d’effectuer deux essais simultanés dans les deux zones. Pour chaque palier de pression, régler chaque ventilateur à la même différence de pression et relever manuellement les débits de chaque ventilateur. Effectuer la régression pour obtenir l’équation et la loi puissance à partir des différents couples "différence de pression, somme des débits des deux zones".

La bonne pratique veut qu’un contrôle permanent de la différence de pression entre les deux zones soit effectué pour s’assurer qu’elle est proche de 0.
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